À l’automne 2016, le département des Ardennes a lancé, en profitant des conseils de CIMbéton, sa première opération de retraitement en place au liant hydraulique routier. Lieu de cette intervention inédite : la RD48, sur le territoire de la commune de Mogues, sise à proximité immédiate de la frontière belge. Économique, écologique, ce chantier « test » ouvre une voie très prometteuse à cette technique dans l’est de l’Hexagone.
D’avril à septembre 2016, la société Minéral Concept Aménagement (MCA), basée à Pusignan (Rhône), a participé à la première tranche d’une vaste opération de réhabilitation urbaine, située autour de l’ancien collège Amiot à Bourg-en-Bresse. En vedette : le béton bouchardé, avec beaucoup de spécificités locales !
Dans la perspective de la « transition » promise vers une énergie plus « verte », le bois retrouve toute son attractivité. Les plates-formes de stockage, où ce combustible d’origine végétale est accumulé et séché, avant d’être transformé en granulés, se multiplient dans l’Hexagone. C’est le cas à Chazan, lieu-dit situé sur la commune de Chambœuf, non loin de Gevrey-Chambertin, au sud de Dijon (Côte-d’Or).
Construite sur un plateau argileux, cette ancienne voie communale a subi de nombreuses réparations. Face à une énième intervention, le choix de la technique du retraitement en place au liant hydraulique routier (LHR) s’est imposé pour réhabiliter durablement cette voie usée par les engins agricoles et les voitures. Une solution avantageuse tant sur les plans techniques que financiers et environnementaux.
Deux fois deux voies simplement séparées par une simple ligne continue, des bretelles d’accès et de sortie ne répondant pas aux normes routières actuelles, une chaussée détériorée au niveau des voies lentes empruntées par les poids lourds : la réfection au liant hydraulique routier (LHR) et la sécurisation du tronçon de la RD 603 situé entre la sortie Sud de Verdun et le giratoire de la Voie Sacrée s’imposaient.
Véritable lien économique, culturel et social entre les territoires, les autoroutes, les routes et les rues constituent un patrimoine considérable, estimé à quelque 2 250 milliards d’euros et totalisent un linéaire de plus d’un million de kilomètres.
Cette plaquette décrit la technique de retraitement des chaussées, souligne ses performances et donne la parole à un panel « d’utilisateurs ». Des représentants de collectivités locales, de communes, de conseils généraux, ainsi que des représentants de la maîtrise d’œuvre et des entreprises, nous éclairent par leurs témoignages et nous font bénéficier de leurs retours d’expérience.