L'orniérage est une dégradation qui affecte les structures bitumineuses et que l'on observe plus particulièrement sur des voies dont le revêtement est significativement sollicité,soit par l'importance du trafic lourd, soit par des conditions d'application de certaines charges roulantes, comme les bus par exemple. Afin de se prémunir durablement contre l'orniérage, qui constitue une dégradation dangereuse pour les usagers, surtout par temps de pluie à cause de l'effet d'aquaplanage, il est possible de recourir au BCMC, une technique d'entretien superficiel des structures bitumineuses.
Au printemps dernier, deux aires de l’autoroute A7 – Bornaron et Bellevue –, situées entre Vienne et Orange, ont fait l’objet d’importants travaux de rénovation. Le béton a été choisi pour les revêtements. En plus de ses qualités habituelles, notamment la durabilité, il a été retenu pour un atout de plus en plus apprécié dans la région : la drainabilité, version Hydromedia® de Lafarge.
Cette « coulée verte », dédiée aux circulations douces, est en cours de création dans le sud-est de l’Île-de-France, pour compenser l’impact environnemental de l’interconnexion des TGV. Dernière réalisation en date : un nouveau tronçon créé en mai dernier, à Valenton (Val-de-Marne), grâce à du béton stabilisé.
Située entre Bergerac et Angoulême, la petite commune de Mussidan a bénéficié d’importants travaux pour son contournement routier à la dernière rentrée. Pour permettre de réaliser les derniers kilomètres de la nouvelle voie, Colas a réalisé une couche de forme traitée au liant hydraulique à 5 % : 800 tonnes de liants mis en œuvre en quatre jours.
L’urbanisation croissante a imperméabilisé les sols et augmenté les risques d’inondation par les eaux pluviales, les réseaux d’assainissement n’ayant généralement pas suivi cette croissance. Ce phénomène va s’aggraver si l’on opère les transformations vers la densification urbaine. Plus on densifie, plus on imperméabilise les surfaces urbaines et plus on va augmenter la fréquence des inondations des centres urbains. Ceci pourrait mettre en péril les biens et les personnes et provoquer des impacts négatifs sur le milieu naturel. Heureusement, des solutions correctives existent.
Au printemps, à La Chapelle-Saint-Laurent (Deux-Sèvres), 6 000 m2 de la RD 748 ont bénéficié d’un retraitement en place à froid mis en oeuvre par Eiffage Route avec ses procédés spéciaux et l’utilisation d’un liant composé.
Le Morbihan est attentif à son réseau de routes départementales. Pour la conservation de son patrimoine routier, le retraitement en place aux liants hydrauliques y est particulièrement apprécié. Exemple d’un récent chantier, celui de la RD 4 Josselin – Le Roc-Saint-André, au sud de Ploërmel.
En septembre dernier, la RD 994, axe stratégique au cœur du Morvan et de la Bourgogne, a fait l’objet d’un retraitement en place à froid au liant hydraulique routier, selon le procédé Novafor développé par Colas. Une opération exemplaire, aux multiples avantages : rapidité de mise en œuvre, réduction des gênes pour les usagers et les riverains, économies de transport, d’énergie et de matériaux, respect de l’environnement.