L’ambition des organisateurs, l’Association Française du Génie Civil (AFGC) et l’Association des Universitaires de Génie Civil (AUGC), est pleinement remplie : réunir les communautés des professionnels et des universitaires, enseignants-chercheurs du domaine, pendant 3 jours pour échanger, présenter les innovations, recherches et expérimentations qui feront la ville de demain résiliente au changement climatique.
Le congrès comptabilise plus de 400 participants et 150 présentations sur des thématiques variées : matériau, surchauffe urbaine, conception des ouvrages, urbanisme et aménagement, environnement, etc.
- Claude Le Quéré, présidente de l’AFGC, a introduit ce congrès en rappelant que l’ensemble de la communauté et des futurs professionnels avaient à « construire mieux, plus sobre, plus durable et plus adaptable », autant d’exigences qui nécessitent de « renforcer les liens entre les milieux universitaires et professionnels pour apporter de nouvelles idées et de nouvelles collaborations. C’est tout l’objet de ce congrès, la seconde édition du genre».
Et de poursuivre en présentant l’Association, lieu de rencontre et d’échanges des experts du domaine sur le territoire national et ultramarin, au travers de conférences techniques, visites de chantier, … mais aussi de production scientifique et technique pré-normative reconnue, y compris à l’international.
- Alain Sellier, président de l’AUGC, a quant à lui souligné le rôle de l’association, qui au travers des laboratoires de recherches et départements d’enseignements forment les cadres du BTP de demain.
« Le génie civil a un rôle prépondérant dans la transition écologique », illustrant son propos par « la part du secteur en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de production de déchets » et appuyant son discours sur la place de l’ingénieur : « l’ingénieur de génie civil, par ses décisions, ses choix de conception, des matériaux à employer, ses pratiques, a un potentiel effet levier nettement plus important que d’ingénieurs d’autres secteurs, il doit donc assumer pleinement cette responsabilité sociétale ».
Et de décliner les travaux de l’AUGC qui vont permettre aux futurs professionnels d’appréhender ces enjeux : vérifier que les enseignements ont intégré les outils disponibles, notamment l’analyse de cycle de vie (ACV) ; insuffler aux étudiants une ouverture d’esprit qui permettra de dialoguer entre disciplines, etc.