Le béton est sensible au jeune âge à la chaleur.
Le froid et le gel peuvent avoir des conséquences néfastes sur la qualité et les performances finales du béton. Il est possible de les maîtriser moyennant des précautions aussi bien sur la formulation, la fabrication et le transport du béton que sur la mise en œuvre et la cure du béton frais.
Les reprises de bétonnage sont des discontinuités créées volontairement dans l’ouvrage pour en permettre sa réalisation. Elles constituent des surfaces de faiblesses potentielles si elles sont mal réalisées.
La cure du béton est la protection mise en œuvre pour éviter une dessiccation de surface du béton, pour lui assurer une maturation satisfaisante et donc favoriser son bon durcissement.
Le béton est obtenu par mélange d’un liant d’une grande finesse (le ciment), de granulats de nature, de formes et de dimensions variées, d’eau (de gâchage) et d’adjuvants. Les méthodes de fabrication du béton sont adaptées à la nature du chantier et aux types d’ouvrage à réaliser.
Sauf dans le cas de l’utilisation de coffrages glissants ou de traitement thermique, on ne procède au décoffrage que lorsque la résistance à la compression du béton atteint une valeur suffisante d’au moins 5 MPA.
La technique de pompage du béton consiste à refouler, par l’intermédiaire d’une pompe, le béton dans une tuyauterie. Elle est utilisable pour toutes tailles de chantier et une large gamme de bétons (fermes , fluides , autoplaçant , légers ,ordinaires , spéciaux …)
La vibration des bétons est obligatoire (sauf dans le cas des bétons autoplaçants) pour obtenir des bétons présentant de bonnes caractéristiques mécaniques et physiques et, en particulier, une compacité maximale et des parements de qualité.
Le retrait du béton correspond à des variations dimensionnelles (contraction) de la pâte de ciment, mettant en jeu des phénomènes hydriques, thermiques, ou mécaniques, à diverses échéances (avant, pendant ou après la prise du béton) et qui peuvent provoquer l'apparition de
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