Comme la langue d’Ésope, le béton peut être la meilleure et la pire des choses. La pire quand il est utilisé pour construire des ouvrages et des bâtiments médiocres, sans imagination, mal intégrés ou délirants. La meilleure quand il permet de construire de beaux ouvrages, des chefs-d’œuvre de l’architecture moderne. Michel Tournier n’a-t-il pas écrit, dans un court article du Figaro sur le pont de Normandie, que les grands ponts étaient les cathédrales des temps modernes? Ce n’est donc pas le béton qu’il faut mettre en cause quand on voit un ouvrage banal ou médiocre, mais ses concepteurs.
Résumé
C’est en premier lieu à l’ingénieur d’imaginer, de concevoir son ouvrage pour qu’il soit beau, élégant, bien intégré dans son environnement, attractif pour les usagers et le public; pour faire – bien souvent avec l’aide de l’architecte – de sa structure en béton un véritable ouvrage d’art.
Sommaire
- TULLE – Viaduc PAGES : La sobriété comme hommage à la nature
- MEAUX – Viaduc PAGES : Le béton et l’acier au service de l’innovation
- MILLAU – Viaduc : Les sept piles de l’exploit réalisations
- ANGOULÊME – Viaduc : Pour la beauté du geste architectural
- MIRIBEL-JONAGE – Viaducs : L’art délicat de la copie conforme
- STRASBOURG – Pont : Un nouveau pont pour construire l’Europe