Résumé 

Elle permet de formuler des bétons pour une durée de vie attendue dans un environnement donné lors de la phase de conception d’une structure et donc d’en maîtriser la durabilité, mais aussi de déterminer la durée de vie résiduelle d’un ouvrage existant. Elle constitue un outil de contractualisation des objectifs de durabilité des ouvrages en béton et représente une évolution majeure dans la prescription des bétons qui s’inscrit dans la continuité d’une logique de progrès depuis plusieurs décennies.

Elle a été traduite sous forme d’un guide technique pour maîtriser la durée de vie des ouvrages d’art, mis au point par les experts de l’IFSTTAR, afin de faciliter sa mise en œuvre en cohérence avec le cadre normatif européen. Les recommandations de ce guide ont été mises en œuvre sur le viaduc de Volesvres.

Sommaire 

  1. D'une obligation de moyens vers une obligation de résultats
  2. Point de vue de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’oeuvre
  3. Le guide du LCPC : Application de l’approche performantielle
  4. Les évolutions au niveau européen
  5. Les outils de l’approche performantielle
  6. Incidence sur le CCTP
  7. Exemple d’application de l’approche performantielle sur le viaduc de Volesvres


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Voir aussi
  • Construction Moderne Ouvrages d'art
    Construction moderne Ouvrages d'art 2003
    Comme la langue d’Ésope, le béton peut être la meilleure et la pire des choses. La pire quand il est utilisé pour construire des ouvrages et des bâtiments médiocres, sans imagination, mal intégrés ou délirants. La meilleure quand il permet de construire de beaux ouvrages, des chefs-d’œuvre de l’architecture moderne. Michel Tournier n’a-t-il pas écrit, dans un court article du Figaro sur le pont de Normandie, que les grands ponts étaient les cathédrales des temps modernes? Ce n’est donc pas le béton qu’il faut mettre en cause quand on voit un ouvrage banal ou médiocre, mais ses concepteurs.
  • Construction Moderne Ouvrages d'art
    Construction moderne Ouvrages d'art 2008
    Les Eurocodes comme seules normes de conception et de calcul des structures, c’est pour demain (début 2010), mais dès maintenant, l’ensemble des 60 parties des Eurocodes et la majeure partie de leurs Annexes Nationales sont disponibles comme normes françaises. Les bureaux d’études, de conception et d’exécution, devront revoir complètement leurs habitudes de calcul (programmes sur ordinateurs, formulaires,“recettes”, …),même si, au moins en ce qui concerne l’Eurocode 2 – Structures en béton, les dimensionnements et les quantités de matériaux sont pratiquement inchangés. L’Eurocode 2 offre plus de souplesse que les règles de calcul actuelles (BAEL,BPEL) et laisse plus de champ libre à l’innovation.