Résumé 

Une différence fondamentale sépare la route et la voirie urbaine : cette dernière ne peut se satisfaire des seules exigences de base que sont la durabilité, la sécurité, le confort, la disponibilité, l’économie et la facilité d’entretien. La voirie urbaine, en effet, doit également contribuer à la réduction des nuisances sonores, participer à la gestion des eaux pluviales et s’intégrer harmonieusement à l’environnement bâti.

L’urbanisation croissante – aujourd’hui 80 % de la population française habite en ville ou en périphérie d’une ville – a imperméabilisé les sols et augmenté de ce fait les risques d’inondation par les eaux pluviales, les réseaux d’évacuation n’ayant généralement pas suivi cette croissance.

Pour remédier à ces risques, les chaussées à structures réservoirs constituent une solution intéressante. Elles permettent, sans diminuer l’espace disponible pour l’urbanisation, d’écrêter les débits en assurant un stockage temporaire des eaux pluviales ; de plus, elles assurent une décantation des matières en suspension et des métaux lourds, ce qui localise et concentre la pollution, évitant ainsi un engorgement des stations d’épuration par un apport massif et brutal de polluants.

Sommaire 

  1. Les spécificités des voiries urbaines
  2. Le cycle de l'eau dans les infrastructures urbaines
  3. Les concepts et atouts des revêtements et structures réservoirs
  4. Bétons pour chaussées à structure réservoir : les constituants
  5. Dimensionnements des chaussées à structure réservoir
  6. La mise en œuvre des chaussées à structure réservoir
  7. La qualité, les contrôles et la maintenance des chaussées à structure réservoir
  8. Le développement prospectif : les chaussées de demain


0 commentaires
CAPTCHA
Voir aussi
  • COLLECTION TECHNIQUE
    T58 et C58. Retraitement en place à froid des anciennes chaussées aux liants hydrauliques
    CCTP Type, bordereau de prix unitaire (BPU), détail estimatif (DE) Le présent document constitue un cadre pour la rédaction du Dossier de Consultation des Entreprises « D.C.E. » relatif à la technique de retraitement en place à froid des anciennes chaussées aux ciments ou aux liants hydrauliques routiers. Il a été conçu pour s’adapter aux différents projets.
  • COLLECTION TECHNIQUE
    T60. Le béton de ciment mince collé (BCMC). Une solution durable contre l'ornièrage
    L'orniérage est une dégradation qui affecte les structures bitumineuses et que l'on observe plus particulièrement sur des voies dont le revêtement est significativement sollicité,soit par l'importance du trafic lourd, soit par des conditions d'application de certaines charges roulantes, comme les bus par exemple. Afin de se prémunir durablement contre l'orniérage, qui constitue une dégradation dangereuse pour les usagers, surtout par temps de pluie à cause de l'effet d'aquaplanage, il est possible de recourir au BCMC, une technique d'entretien superficiel des structures bitumineuses.