C’est un phénomène de raccourcissement du béton au cours d’une part de l’hydratation, et, d’autre part, de la dessiccation de la structure. Le retrait varie entre 0,1 mm/m à 1 mm/m selon le type de béton. Des armatures d’aciers spécifiques sont utilisés, non pas pour diminuer le retrait, mais pour répartir les fissures de retrait empêché en microfissures plus nombreuses mais invisibles.
Voir aussi
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Chaussées composites
Excellence technique, économique et environnementale : l’alliance béton/enrobé pour les ouvrages sollicités
Depuis leur apparition en France au début du 20e siècle, les chaussées en béton ont sans cesse évolué dans leur conception et dans les règles de l’art spécifiques qui les régissent. Ainsi, d’une structure de chaussée constituée d’une seule couche de béton et rythmée par des joints de dilatation séparant de longues dalles armées ou non, la technique a évolué, petit à petit, pour atteindre, vers les années 1980/1990, une structure comprenant en principe deux couches (revêtement en béton sur fondation en matériau traité au liant hydraulique), dont l’interface est volontairement décollée à la construction afin de se prémunir contre les remontées en surface du revêtement, des fissures de retrait de la fondation. -
italie – bergame
La nouvelle église Saint-Jean XXIII
Construite par les architectes Aymeric Zublena, Pippo et Ferdinando Traversi, l’église Saint-Jean XXIII est un lieu de prière et de contemplation qui marie l’art et le béton.